Lors du stage jeune âne, nous avons travaillé avec 9 ânes de deux et
trois ans, mâles et femelles dans différentes tâches: traction, avant
train à trois, cordeau et mise à la voiture. C'est avec les deux
femelles de trois ans (Ballerine et Bergère) que nous avons constitué la
dernière matinée un attelage à quatre (deux jeunes avec Fifi et
Némésis). Une première pour elles et .... pour Michel !
vous pouvez voir plus de photos: cliquez ici
ce blog appartient à tous les stagiaires venus s'essayer à la traction asine en terre correzienne à Juillac, à Pompadour mais aussi à Uzes,Pau, Bombon,....
formation traction animale asine
Nous avons arrêté le calendrier des formations pour le premier trimestre 2017. Cinq stages sont au programme, vous pouvez les retrouver en cliquant ici
Pour toute formation de traction asine à la demande n'hésitez pas à nous contacter : formasine@gmail.com
06 32 23 61 94
Pour toute formation de traction asine à la demande n'hésitez pas à nous contacter : formasine@gmail.com
06 32 23 61 94
samedi 13 septembre 2014
mardi 2 septembre 2014
Quatre journées de stage organisées avec la FRCIVAM Limousin
Suite au succès des journées de printemps et à la demande des
stagiaires, nous avons programmé avec la FRCIVAM Limousin quatre
journées de stage de traction asine. Le lieu de formation est Vernéjoux à
Condat sur Ganaveix (19140).
Les deux premières seront dans la continuité de celles de printemps avec du menage appliqué à différentes situations et tâches. Elles sont programmées les 16 et 23 septembre 2014.
Les deux autres auront lieu les 13 et 14 octobre et seront consacrées au débardage avec la pratique sur un véritable chantier. Pour ces deux jours il y a des possibilités d'hébergement sur place.
Pour des raisons pratiques, le début des sessions est fixé à 9h30 ,.... l'horaire de fin dépend ..... des stagiaires.
Ces stages ont reçu un agrément du fonds de formation VIVEA et sont donc gratuits pour tous les cotisants ainsi que pour les futurs agriculteurs déclarés en phase d’installation.
Les sessions sont cependant ouvertes à tout autre personne moyennant une participation financière de 50 euros par jour.
Une attestation de stage sera remise permettant une demande de crédit d'impôt formation pour les chefs d'entreprise.
Pour tout renseignement, vous pouvez nous contacter au 05 55 98 08 02 ou 06 32 23 61 94 ou par mail formasine@gmail.com
Les deux premières seront dans la continuité de celles de printemps avec du menage appliqué à différentes situations et tâches. Elles sont programmées les 16 et 23 septembre 2014.
Les deux autres auront lieu les 13 et 14 octobre et seront consacrées au débardage avec la pratique sur un véritable chantier. Pour ces deux jours il y a des possibilités d'hébergement sur place.
Pour des raisons pratiques, le début des sessions est fixé à 9h30 ,.... l'horaire de fin dépend ..... des stagiaires.
Ces stages ont reçu un agrément du fonds de formation VIVEA et sont donc gratuits pour tous les cotisants ainsi que pour les futurs agriculteurs déclarés en phase d’installation.
Les sessions sont cependant ouvertes à tout autre personne moyennant une participation financière de 50 euros par jour.
Une attestation de stage sera remise permettant une demande de crédit d'impôt formation pour les chefs d'entreprise.
Pour tout renseignement, vous pouvez nous contacter au 05 55 98 08 02 ou 06 32 23 61 94 ou par mail formasine@gmail.com
dimanche 31 août 2014
débardage: une première expérience pour Bernard
Bernard, qui est venu au stage débardage de printemps nous envoie ce petit texte :
Première expérience de débardage avec mes
ânes ;c'est plutôt bien, le petit que je croyais trop nerveux est devenu
parfait et a travaillé comme un chef; le plus grand , qui a pourtant
l'habitude de tirer une voiture aura besoin d'un peu de travail
pour tirer les bois de grosse taille; petite séance pour la première fois ( de
plus on a passé beaucoup de temps pour abattre l'arbre et pour s'en approcher
après.
Montée dans le bois avec attelage en tandem ,le
petit devant , portant en 40 kg de materiel sur son bât ,plus
la tronçonneuse + collier car je l'avais mis devant
dans le brancards de l'arche de débardage le
grand noir du Berry ( petit grand noir du Berry de 1.30) , sur laquelle était attachée un échelle ,dont l'autre extrémité glissait sur l'herbe; la
longueur du total était assez impressionnante
Le resultat fut fonctionnel ;les 2 tiraient
bien
La longueur complique un peu pour marcher
dans le bois
Les ânes n'ont pas eu peur du gros chêne qui est
tombé ( il était coincé dans un autre arbre et j'avais embauché un homme qui
sait grimper)
Le chêne c'est vraiment lourd a débarder....; c'est
pentu dans le bon sens mais beaucoup moins qu'au moulin (de la minoterie où le stage s'est déroulé)
je vais faire adapter l'arche pour le travail
en paire( j'avais déjà pensé à ton idée de brancards déportés , mais
je n'avais pas osé ) et l'améliorer car j'ai mieux compris son
utilisation ; et la faire renforcer car l'attache des brancard s'est tordue
sur une coup de collier; mais en paire ça va être plus large, mais
sans doute plus facile à mener que le tandem
Tes leçons ont été très utiles pour réaliser
le travail et respecter la sécurité
je vais installer des crochets rapides partout
quand j'aurai fait les réglages
les photos seront pour la prochaine fois Merci Bernard et nous attendons tes photos avec impatience
jeudi 21 août 2014
vidéo de travail avec la Kassine par Catherine et son ânesse Bali
Nous avons réussi à exploiter la vidéo que Catherine nous a fait parvenir (merci beaucoup!) voici ses commentaires :
Nous
travaillons avec Bali et les disques billonneurs de la Kassine pour créer les
buttes sur lesquelles seront semés les haricots secs. Le travail est assez
difficile, car il s’agit d’une parcelle qui a été ouverte par labour au
printemps (donc assez compactée encore), et surtout, très très caillouteuse,
même si préalablement au passage de la Kassine, nous avons sorti 7 benettes (de
tracteur) de pierres.
Les
rangs font environ 70 ml, ce qui est une longueur confortable pour Bali et pour
nous car elle permet d’éviter les incessants retournements d’outils en bout de
rang.
Il
y a une pente faible sur une partie de la parcelle, plus forte sur une autre
partie, mais malgré mes craintes de départ, Bali n’a pas de mal à emmener
l’outil.
Je
la mène toujours aux rênes longues, sauf pour la première butte que nous
faisons au licol pour donner l’alignement pour les buttes suivantes.
Sur
un travail assez engagé comme celui-ci, nous ne travaillons en général guère
plus d’une heure et demie.
mardi 12 août 2014
après Michel, Catherine nous donne des nouvelles
Catherine est venue en stage ce printemps et nous donne des nouvelles
de son activité avec ses ânes. Voici le texte qu'elle a écrit pour nous
faire partager son expérience. Un autre message suivra avec une
magnifique vidéo ... dès que j'arriverai à la télécharger. Merci à
Catherine aussi pour les photos et place au texte:
Je suis installée à Faux la Montagne,
à 700 m d’altitude sur le Plateau de Millevaches. J’ai réellement démarré mon
activité à plein temps à la fin de l’année dernière. Je cultive des légumes de
plein champ, principalement des légumes de garde et des haricots secs destinés
à être transformés en conserves (soupes, haricots grains et légumes cuisinés).
Mon activité est très modeste, au vu
des surfaces cultivées en légumes (2500 m² environ, incluant une rotation
légumes/sarrasin) et au vu des moyens mécaniques et financiers dont je dispose.
Je cherche à pratiquer une petite
agriculture vivrière, à subvenir aux besoins de ma famille et bien sûr à
dégager du surplus pour pouvoir produire des conserves destinées à être vendues
localement sur les marchés, par le biais d’épiceries associatives ou de
regroupements de consommateurs. Je fabrique également sur les marchés des
galettes de blé noir avec de la farine issue de sarrasin cultivé dans la
région.
Pour la culture des légumes, je travaille
avec Bali, mon ânesse de 8 ans. J’ai une Kassine que j’équipe principalement
avec deux outils, le disque billonneur et le butoir, et une ancienne sarcleuse
à 3 dents, très utile pour le désherbage entre les rangs.
J’ai deux autres ânes hongres, Gingko
3 ans, le fils de Bali et Hansi, 2 ans, arrivé il y a peu.
Lorsque j’ai commencé à travailler un
peu avec Bali en traction animale il y a 4 ans, je découvrais à la fois les
ânes et la traction animale. Je n’y connaissais absolument rien et il y a eu des
gros moments de « flottement » (ou pire…). Cette saison est la
première où j’ai vraiment travaillé régulièrement avec Bali. De plus, j’ai eu
la possibilité entre février et mai cette année, de faire trois stages aux Anes
du Gîte (débardage, attelage et éducation du jeune âne). Pour moi qui avais
fait tout mon apprentissage asin quasiment seule, ça a été un vrai gros coup de
pouce : la découverte de l’étendue des possibles avec les ânes en
situation de travail, de l’importance des techniques de menage et aussi la
possibilité d’échanger autour des ânes, avec Jean François, Armelle et les
autres stagiaires, dans un contexte de grosse motivation de tous a été quelque
chose de très précieux pour moi.
Pour ce qui est de mes ânes :
Bali commence à être bien rodée au
travail sur buttes, les séances se passent de mieux en mieux. Il arrive encore
certaines fois qu’elle fasse « n’importe quoi », mais lorsque c’est
le cas, c’est presque toujours en période de chaleur. C’est une ânesse qui
« a du coffre ». Je la mène
aux rênes longues pour la quasi-totalité des travaux et j’ai cette année, la chance d’avoir l’aide de
Christopher, récemment installé à Faux la Montagne et très intéressé par la
traction animale qui me donne un coup de main à l’outil lors des séances de
travail. En maraichage, je ne suis pas pour l’instant en capacité de travailler
seule, c'est-à-dire de mener l’âne et de gérer l’outil. Je fais pas mal
d’autres petits travaux avec Bali, un peu de débardage, attelage d’une remorque
pour transport de bois ou de fumier, ballades, etc…
Gingko est quand à lui un âne d’un
gabarit assez important, mais jeune encore. Il est très émotif et a peur de
tout en ballade. Il y a encore un gros boulot d’éducation avec lui. Je le mène
aux rênes longues mais chaque petit obstacle ou nouveauté au bord de la route est
un très gros challenge pour lui… et pour moi. Malgré tout je pense qu’il a un
gros potentiel, car très maniable, puissant et …. sympa, malgré son côté un peu
« bourrin » et assez imprévisible ! On a sarclé des patates avec
lui et on l’a attelé à la remorque. Là aussi, l’aide de Christopher est
précieuse, car il est bien plus rassurant et pratique d’affronter certaines
situations d’éducation à deux que toute seule.
Hansi est encore plus jeune, il est
tout le contraire de Gingko, c’est un petit gabarit, assez posé et calme, qui
fonctionne beaucoup sur la confiance. Si on lui dit qu’il peut passer quelque
part, il passe… Pour l’instant je ne l’ai mené qu’au licol, cet hiver je le débuterai
aux rênes longues … dès que j’aurai trouvé un collier et une bride à sa taille.
Pour ce qui est du travail en
maraichage :
En début de saison, je prépare les
terrains au tracteur (c’est un vieux tracteur 2 roues motrices) en attelant
cultivateur puis vibroculteur. Cette année il a fallu ouvrir une prairie, j’ai
demandé à un voisin de me faire un labour.
Lorsque les terrains sont prêts, les
ânes entrent en scène : passage du disque billonneur pour la réalisation
des buttes, éventuellement sous solage entre les buttes si le terrain est très
compacté (1ère année de culture en général), puis désherbage avec
l’outil pattes d’oie de la Kassine ou avec l’ancienne sarcleuse 3 dents, puis
suivant les cas, buttage. L’opération sarclage puis buttage ou sarclage seul se répète plusieurs fois dans
la saison suivant les conditions météo et la pousse des adventices.
Je fais toujours un ou deux
désherbages manuels sur les buttes, ce qui me prend beaucoup de temps et me
fait apprécier l’efficacité des ânes pour le désherbage entre les buttes…
Mis à part le labour de départ, assez
incontournable selon moi, j’essaye par la suite pour les travaux au tracteur,
de travailler le sol en surface et sans retournement des horizons.
J’ai bien sûr le projet d’atteler
Bali et Gingko en paire pour gagner de la puissance et entre autres faire avec
les ânes un peu de préparation des terrains. J’ai déjà fait un peu d’étaupinage
avec eux sur un pré de 2 hectares (en tractant un ancien cerclage de roue de
charrette), mais l’émotivité de Gingko déteint sur Bali et pour l’instant je
préfère éviter de les atteler ensemble et attendre que Gingko mûrisse un peu.
Je consacre bien sûr beaucoup de mon
temps à la mise en place de mon activité et donc à la partie maraichage.
J’aimerai bien à l’avenir lorsque les
choses seront un peu plus calées dans ce domaine et lorsque j’aurais acquis
davantage d’expérience asine, proposer des petites prestations avec les ânes,
sur des travaux divers ou aussi peut être dans le domaine de l’éducation
de l’âne….
Vous pouvez vois d'autres photos en cliquant ici.
mardi 15 juillet 2014
Michel nous fait part de son expérience avec ses ânes attelés au joug landais
Michel nous raconte son expérience avec ses ânes attelés au joug landais de sa fabrication :
Pour voir plus de photos cliquez ici
"Le joug je
l'ai fabriqué avec l'aide d'un ami ébéniste qui a déligné les plateaux et
réalisé les mortaises dans les montants. Le joug est en chêne. Les parties
métalliques ont été réalisées à partir de pentures de portes ajustées à la
demande.
J'ai réalisé
de faux colliers en contre plaqué avec le côté extérieur articulé mobile pour
le passage de la tête de l'âne. Le côté mobile est ramené et verrouillé par une
cordelette en sommet de faux collier. Fixés sur le joug, les faux colliers
reçoivent la partie extérieure dense du collier portugais en compression. Les
colliers et faux colliers sont rendus solidaires par des bandes scracth
(bientôt des lanières cuir). A chaque extrémité du joug, une barette verticale
verrouille et sécurise l'ensemble.
Le timon du
tombereau est également réalisé en chêne, taillé dans un montant/support de
bat-flanc récupéré dans une démolition d'écurie.
Le tombereau
(encore à l'état de prototype) est fabriqué à partir d'un chassis de remorque
porte-motos (à essieu de 500kgs suspendu), dépouillé de tous ses organes
électriques et sur lequel j'ai adapté un plancher et des côtés confectionnés
avec de la volige en sapin. La caisse est fixe.
Le système
de freinage est absent mais je dois rapidement doter le tombereau de cet organe
de sécurité..... Pour l'instant nous travaillons à plat, tout va plutôt bien,
mais sur des pentes ce serait moins facile à gérer sur le plan sécurité...
Le
reculement doit être complété (il s'effectue aujourd'hui avec les colliers et
le culeron, ce qui est un peu juste en charge et dans les pentes légères). Je
pense adapter un système de ''ruson'' que l'on trouvait sur les gerbières, ces
pièces métallique montées sur les brancards de la gerbière servaient, avec la
barre de fesses, à retenir la charge. Ces ''rusons'' seraient montés sur la
partie supérieure du timon pour ne pas blesser les ânes.
Aujourd'hui
les ânes (onor -pyrénées GN du Berry -5 ans et boubou Croisement de pré - 4
ans) travaillent essentiellement à sortir le fumier d'une bergerie (environ 80
m3) et à le transporter à l'extérieur. J'ai une autre demande pour une
chèvrerie plus grande (100m3 estimés).
Le
chargement se fait à la main à trois personnes. 1m3 de fumier frais est
transporté à chaque voyage sur environ 300m. Le vidage du tombereau se fait à
l'aide de griffes. (Chargement 15mn - transport a/r 15mn - vidage 5mn). 3h
matin, 2h a/m. si pas trop chaud, sinon pas l'a/m.
L'absence de
basculement du tombereau n'est pas très pénalisante pour le voiturage du
fumier. Néanmoins, il peut avoir son intérêt dans le cas du transport de sable,
terre ou gravas...)
J'ai dans
mes cartons une autre étude avec une remorque bagagère basculante... mais ceci
est un autre projet pour la paire Grandou (avec un poil de Poitou 4 ans) et
Basile (un peu plus de Poitou 3 ans), encore en éducation, parce que je vois
bien mettre deux paires au joug en attelage à 4.
NB : le
deuxième joug sera réalisé en acacia sur les conseils de mon ami ébéniste.
Les ânes ont également travaillé au joug à tirer des genêts
arrachés à cheval pour les rassembler en tas (demande de particulier) et à
sortir des branches de notre rivière locale, la Save (demande du syndicat de
protection des berges)."
Pour voir plus de photos cliquez ici
vendredi 9 mai 2014
stage du 22 avril 2014
Le 22 avril 2014, s'est déroulée la dernière journée du cycle de
printemps de la formation organisée par la FRCIVAM avec l'organisation
bénévole de Betty.
Au programme , il y avait du débardage et du travail du sol avec des ânes menés au cordeau, aux longues rênes et en paire ou en file.
Les 8 stagiaires ont pu s'essayer sur tous les ateliers et même les moins convaincus(es) ont pu apprécier les travaux grandeur nature jusqu'au point d'en redemander pour l'automne avec des véritables chantiers sur plusieurs jours.
Pour voir les photos cliquez ici
Au programme , il y avait du débardage et du travail du sol avec des ânes menés au cordeau, aux longues rênes et en paire ou en file.
Les 8 stagiaires ont pu s'essayer sur tous les ateliers et même les moins convaincus(es) ont pu apprécier les travaux grandeur nature jusqu'au point d'en redemander pour l'automne avec des véritables chantiers sur plusieurs jours.
Pour voir les photos cliquez ici
dimanche 27 avril 2014
stage attelages multiples
les stages se suivent et ne se ressemblent pas !
A chacun son lot d’inattendu et de surprise. Cette fois-ci c'est le cinéma qui s'est invité avec une équipe de tournage d'un documentaire pour la télévision (qui passera l'année prochaine). Si il n'a pas toujours été facile de concilier tournage et formation, le partenariat s'est bien passé, les uns enrichissant les autres et nos amis cinéastes ont eu une immersion totale dans le monde asin.
Pour ce qui est des différents ateliers, après avoir pris en main les ânes en paire et à quatre de front dans le parc, nous avons pu essayer ces mêmes paires sur un chantier de débardage grandeur nature à la base de loisir de la Minoterie à Uzerche. Un attelage à trois de front nous a permis de débarder des grosses grumes dans une prairie avec des obstacles (clôture électrique, ruisseau,...). Bien évidemment, nous avons attelé la limonière avec deux ânes et dans le même temps la voiture d’attelage avec trois ânesses (deux en paires et une en volée). Changer les ânes de pré, avec tout le ravitaillement (eau, abreuvoir, clôture électrique,....) a été réalisé avec un attelage à quatre à la limonière et sa remorque (beaucoup de ficelles dans les mains mais tout le monde s'en est bien tiré !).
Pour terminer le stage, nous avons passer le cultivateur dans un terrain déjà labouré en paire et en file.
Donc trois jours bien remplis avec beaucoup de découvertes, il faudra maintenant que tous les stagiaires puissent les mettre en pratique chez eux pour pouvoir en profiter pleinement.
Nous espérons voir bientôt ces images qui mettent en valeur les ânes à la télévision, en attendant pour voir quelques images vos pouvez cliquer ici ou là
A chacun son lot d’inattendu et de surprise. Cette fois-ci c'est le cinéma qui s'est invité avec une équipe de tournage d'un documentaire pour la télévision (qui passera l'année prochaine). Si il n'a pas toujours été facile de concilier tournage et formation, le partenariat s'est bien passé, les uns enrichissant les autres et nos amis cinéastes ont eu une immersion totale dans le monde asin.
Pour ce qui est des différents ateliers, après avoir pris en main les ânes en paire et à quatre de front dans le parc, nous avons pu essayer ces mêmes paires sur un chantier de débardage grandeur nature à la base de loisir de la Minoterie à Uzerche. Un attelage à trois de front nous a permis de débarder des grosses grumes dans une prairie avec des obstacles (clôture électrique, ruisseau,...). Bien évidemment, nous avons attelé la limonière avec deux ânes et dans le même temps la voiture d’attelage avec trois ânesses (deux en paires et une en volée). Changer les ânes de pré, avec tout le ravitaillement (eau, abreuvoir, clôture électrique,....) a été réalisé avec un attelage à quatre à la limonière et sa remorque (beaucoup de ficelles dans les mains mais tout le monde s'en est bien tiré !).
Pour terminer le stage, nous avons passer le cultivateur dans un terrain déjà labouré en paire et en file.
Donc trois jours bien remplis avec beaucoup de découvertes, il faudra maintenant que tous les stagiaires puissent les mettre en pratique chez eux pour pouvoir en profiter pleinement.
Nous espérons voir bientôt ces images qui mettent en valeur les ânes à la télévision, en attendant pour voir quelques images vos pouvez cliquer ici ou là
vendredi 18 avril 2014
stage de menage au cordeau, rédigé par Betty Marin, organisatrice bénévole de la FR CIVAM Limousin
Première journée de stage « menage au cordeau » :
nous étions une dizaine de stagiaires venus nous essayer a cette technique fortement
utilisée pour les travaux agricoles et forestiers, découverte pour certains en
décembre dernier aux ânes du gite de Vernejoux.
En effet pour les paysans et futurs paysans que nous
sommes, cette méthode a tout son intérêt car elle permet de mener à avec une
seule guide et libérer son autre main
pour la manipulation des outils. (Voir article de janvier 2013 sur le sujet :
http://formasine.blogspot.fr/2013/01/le-menage-au-cordeau.html
).
Une corde relie les deux branche du mors, sur le modèle d’une
paire de rênes courtes, puis on lie à cette paire de rêne une ficelle plus ou
moins longue appelée cordeau.
Le code a l’air simple, pour tourner à gauche on tend
légèrement le cordeau, pour tourner à droite on exerce des petites secousses jusqu’à
l’obtention du mouvement, pour s’arrêter on tient plus fermement le cordeau. Rappel
des principes de base : un animal « en avant calme et droit » et
on relâche dès que l’on a obtenu l’ordre souhaité. Les codes du cordeau sont associés au
positionnement du corps et à la voix. Bon, allons y !
Le maitre d’école c’est Vidocq. Comme le dit l’expression
emprunté au bâtiment, il est tiré au cordeau : précis, fin, cet âne qui
travaille régulièrement en débardage de bois est très maniable, il répond très
facilement aux codes, le cordeau parait
très accessible aux « apprentis » que nous sommes.
Après ce démarrage en confiance, nous nous essayons à
tour de rôle avec des ânes ayant moins de métier. La chose parait moins aisée… le positionnement du corps et surtout la voix
doit prendre le relais pour obtenir le mouvement souhaité. L’imprécision de la
main inexperte rend la tache plus difficile, et l’on prononce des « gauche,
gauche, gauche », « hiip », « ho-ho là »
très appuyés dans toute la prairie.
Nous continuons à nous faire la main sur un exercice de
slalom autour de cônes de chantier. D’autre part, nous attelons aux ânes la tondeuse mécanique.
Deux objectifs : réussir le slalom au cordeau et tondre la pelouse du parc
droit. Au début, on se rend compte que
les changements de directions sur le slalom ne sont pas si évidents alors que
sur la pelouse se dessinent très bien les méandres amateurs d’un passage de tondeuse. On se rassure un
peu en discutant sur l’efficacité de l’outil, et on oublie un peu le gymkhana
de nos attelages.
Les gestes s’assurent, les ânes nous écoutent de mieux en
mieux, la pelouse se tond, et les stagiaires se relâchent. Nous attelons deux ânes
ensemble avec deux cordeaux pour « sentir » un peu plus, puis un
cordeau unique pour mener la paire, et toujours avec, un peu plus de
compréhension, on y arrive.
Finalement, cette technique du cordeau ne s’improvise pas et demande un peu de tact. Nous
aurons une seconde journée pour affiner nos sensations. Cette fois, il sera
question de débardage de bois, travail agraire, associer la manipulation de l’outil
et le travail au cordeau.
Pour voir quelques photos cliquez ici.
A mardi prochain, donc le 22 avril !
Rédigé par Betty
samedi 15 février 2014
nouvelles sessions de formation en partenariat avec la FRCIVAM Limousin
Suite
à la journée déjà réalisée à l'automne, nous proposons, en partenariat
avec la FRCVAM Limousin deux sessions de formation sur chacune deux
journées
Session 1 : ÉDUCATION DU JEUNE ÂNE :
- Mardi 11/03/2014 : éducation du jeune âne
Session 1 : ÉDUCATION DU JEUNE ÂNE :
- Mardi 11/03/2014 : éducation du jeune âne
- Lundi 17/03/2014 : éducation du jeune âne
Session 2 : TECHNIQUE DE MENAGE AU CORDEAU :
- Mardi 08 /04/2014 : travail menage au cordeau
- Mardi 22/04/2014 : travail menage au cordeau
Ces journées auront lieu à Vernéjoux, 19 140 Condat sur Ganaveix
Les frais de formation peuvent être pris en charge par VIVEA. Pour tout renseignement et inscription vous pouvez contacter Betty MARIN qui assure bénévolement l'organisation administrative de ces formations: marin.civamlimousin@orange.fr
mercredi 5 février 2014
chanttier de débardage à Uzerche
La ville d'Uzerche est propriétaire d'un bois qu'elle met à
disposition de la base de loisirs de la minoterie pour y accueillir sur des terrasses
aménagées des groupes de campeurs. Ce bois est en pente très forte vers
la vallée très encaissée de la Vézère.
Le but de la coupe est de nettoyer (enlèvement des chablis, réouverture des cheminements, éclaircie,..) et de mettre en sécurité ce bois qui est très fréquenté durant la saison touristique( d'où la nécessité de ne rien abîmer !). La coupe doit aussi être légère de façon à garder un couvert ombragé empêchant le développement des ronciers .Il s'agit donc d'enlever essentiellement des bois de petit volume en gardant si possible les essences nobles. Si le diamètre n'est pas très important la longueur de ces grumettes est souvent de plus de 10m, celles-ci ayant poussée dans un taillis très serré. Une autre difficulté est l'abattage car pratiquement toutes les grumes s'encrouent (restent perchées) et il est nécessaire de les tirer avec un âne pour le faire tomber. Due à la forte pente, la place dépôt est aussi très petite et nous oblige à évacuer les bois façonnés au fur et à mesure.
C'est donc un chantier où la traction animale asine à tout son sens.
Nous l’avons commencé la semaine dernière (entre les averses !) avec Vidocq mené au cordeau.
vous pouvez vois plus de photos en cliquant ici.
Le but de la coupe est de nettoyer (enlèvement des chablis, réouverture des cheminements, éclaircie,..) et de mettre en sécurité ce bois qui est très fréquenté durant la saison touristique( d'où la nécessité de ne rien abîmer !). La coupe doit aussi être légère de façon à garder un couvert ombragé empêchant le développement des ronciers .Il s'agit donc d'enlever essentiellement des bois de petit volume en gardant si possible les essences nobles. Si le diamètre n'est pas très important la longueur de ces grumettes est souvent de plus de 10m, celles-ci ayant poussée dans un taillis très serré. Une autre difficulté est l'abattage car pratiquement toutes les grumes s'encrouent (restent perchées) et il est nécessaire de les tirer avec un âne pour le faire tomber. Due à la forte pente, la place dépôt est aussi très petite et nous oblige à évacuer les bois façonnés au fur et à mesure.
C'est donc un chantier où la traction animale asine à tout son sens.
Nous l’avons commencé la semaine dernière (entre les averses !) avec Vidocq mené au cordeau.
vous pouvez vois plus de photos en cliquant ici.
Inscription à :
Articles (Atom)